Options : Direction assistée. Climatisation.
A savoir : Parfait état. Rénovation de qualité.

Jaguar Type E V12 série 1 ‘’flat floor’’

En mars 1961 fut présentée au salon de Genève une nouvelle voiture sportive d’une élégance rare qui marquera son époque. Il s’agit de la Jaguar Type E. Ce fut un énorme succès. Les carnets de commandes se remplirent aussitôt. Les premiers exemplaires en coupé furent rejoints rapidement par leurs homologues en cabriolet. Sa ligne était à couper le souffle. Le long capot bombé, les phares carénés et les jantes à fils prodiguaient un charme incroyable soulignant la finesse de sa ligne. Ces caractéristiques la firent qualifier de ‘’voiture la plus belle au monde’‘ par Enzo Ferrari lui-même. Il s’agissait d’une auto dont la conception était issue de la course. Elle reprenait le principe architectural de la fameuse type D. Dotée d’un faux châssis tubulaire à l’avant, de quatre freins à disques placés près du pont à l’arrière, de quatre roues indépendantes et d’un système de suspension pourvu de quatre amortisseurs à l’arrière, elle se présentait techniquement en avance sur son temps et proposait un comportement routier et des aptitudes qui en faisaient une voiture moderne à conduire. La mécanique fut reprise à son ainée, la XK 150 S. Il s’agissait du six cylindres en ligne de 3.8, double arbre à cames, alimenté par trois carburateurs S.U. Ce moteur était issu du fameux XK dotant la XK 120 en 1948 et dont la base équipera les XJ 40 jusqu’en 1995. Ce 3.8 développait 268 ch et procurait des performances hors du commun pour l’époque. La vitesse de pointe donnée par le constructeur était de 240 km/h ! Elle rivalisait avec d’autres autos prestigieuses comme les Ferrari 250 et cela pour un budget bien inférieur. Sa ligne superbe, ses hautes performances, son comportement routier moderne, son budget ’’raisonnable’’ et son parfum ‘’british’’ sont probablement la clé de son succès et de l’intérêt grandissant qu’elle suscite aujourd’hui. Après avoir évolué à travers une série 2 puis 3 équipées d’un 4.2 l six cylindres puis d’un V12 de 5.3 l, elle fut remplacée en 1975 par la XJS, aux lignes plus conventionnelles.

Le modèle présenté

Le modèle présenté est la version ultime de la Jaguar type E. Il s’agit d’une série 3, équipée du V 12 de 5,3l lui apportant souplesse et puissance. Cet exemplaire a été livré neuf aux Etats-Unis en janvier 1973. Il a été importé en France où il a bénéficié d’une restauration totale. Depuis, il n’a roulé que 1 000 kilomètres sur les routes de la côte d’azur où demeurait son dernier propriétaire. Il est équipé d’une boite mécanique. Cela est rare sur cette motorisation et apporte un plaisir de conduite supplémentaire en tirant le meilleur profit de la mécanique. L’assortiment du bordeaux de la carrosserie et du cuir beige est original et très élégant. Le fonctionnement de ce cabriolet est parfait. La direction assistée agrémente les manœuvres et accentue le confort général. Il est vendu révisé et garanti 12 mois.

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